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Avez-vous été programmé à réussir ou à échouer ?

Nous sommes tous dotés d’un programme intérieur comparable au disque dur d’un ordinateur extrêmement puissant. Votre cerveau a été programmé en concluant, depuis votre naissance et ce malgré vous, des appariements avec la société, vos parents, votre conjoint, vos enfants, vos amis ou encore votre patron. Mais le plus important sont ceux que vous avez passés avec vous-même. La somme de ces appariements est ce que nous appelons plus couramment la personnalité d’un individu, c’est-à-dire son système de croyances, ce qu’il ressent, sa façon de réagir face à un événement ou encore l’attitude qu’il adopte dans ses relations. Bref, un ensemble de caractéristiques qui influencent de façon unique ses pensées, ses émotions et ses comportements dans des situations de vie les plus variées.

Le problème est que la grande majorité des gens ont été programmés à échouer ou à ne pas avoir confiance en eux car leur système de croyances a été réglé sur la peur ou l’échec. C’est la raison pour laquelle ils sont amenés à chercher des excuses, à remettre la faute sur les autres et à croire que réussir est impossible pour eux. Si vous n’êtes pas responsable du programme intérieur que vous avez reçu dans votre enfance, vous êtes en revanche 100 % responsable de sa mise à jour une fois adulte.

Se débarrasser de ses croyances limitantes est sans doute le travail le plus important à faire pour libérer votre plein potentiel. Mais comment arriver à vous reprogrammer ? Votre subconscient a un pouvoir immense pour contrôler votre vie, vos choix et vos actions. Tous les jours, tel un disque dur stockant vos émotions, il travaille activement absorbant ou rejetant des informations basées sur une perception existante que vous avez du monde autour de vous. Cette perception a commencé à se former avant l’âge de vos 7 ans au contact de vos parents. Votre subconscient n’a rien rejeté quand vous étiez jeune parce que vous n’aviez aucune croyance pour contredire ce qu’il percevait. Il a simplement accepté et considéré comme vraies toutes les informations positives ou négatives que vous avez reçues. Il a enregistré de nombreuses informations pour construire le système de croyances que vous possédez maintenant en tant qu’adulte.

Quand vos croyances sont en harmonie avec ce que vous voulez, vous êtes en parfait accord. Il n’y a donc pas de conflit. Par contre, quand vos croyances sont en conflit avec ce que vous voulez, il peut en découler une forme d’auto-sabotage. Vos croyances limitantes et vos croyances conflictuelles viennent ainsi saboter votre vie. Vous gaspillez alors énormément d’énergie au sein d’une lutte intérieure qui vous dépasse.  Que se passe-t-il si vous avez une croyance qui vous dit que trouver l’âme sœur vous rendra épanoui et une autre qui vous dit que l’engagement n’est pas fait vous car vous risquez de perdre votre liberté à laquelle vous tenez tellement ? Dans tous les cas, sans vous en rendre compte, chaque fois que vous allez rencontrer un nouveau partenaire, vous risquez grandement de saboter vos relations amoureuses les unes après les autres et de vous retrouver bien seul. Souvenez-nous, votre subconscient prendra toujours le dessus tant que vous ne l’aurez pas habitué à croire autre chose. Vos croyances sont si fortes qu’elles n’apprécient pas être défiées. Quoi de plus logique puisqu’elles sont ancrées en vous et vous apportent raison et certitude depuis toujours, même celles qui polluent votre vie et vous empêchent de vous réaliser pleinement.

Ne pensez-vous pas qu’il est grand temps de vous attarder sur les croyances qui vous limitent ? Commencez par observer le comportement que vos parents avaient avec vous quand vous étiez enfant ou alors examinez la façon dont certains adultes traitent les enfants dont ils ont la responsabilité en tant que parents, enseignants, entraîneurs ou animateurs. Quelles attitudes ont-ils envers eux ? Quelle est la nature de leurs paroles ? Tout commence par des expressions telles que : « tu es nul » ; « tu es gros » ; « tu es un incapable » ; « tu n’as pas de cerveau » ; « tu es timide » ; « tais-toi » ; « ça ne fera pas plaisir à maman » ; « un homme, ça ne pleure pas » ; « il faut souffrir pour être belle ». A force de les répéter, la peur et le doute s’installent. Et au bout d’un temps, les paroles des autres s’impriment dans votre subconscient et deviennent vos propres réalités. Vous voyez de quoi je parle ? Après, on se demande pourquoi nous sommes incapables de parler en public, d’exprimer notre créativité, d’exceller dans notre passion, d’avoir confiance en nous, de se sentir heureux ou bien d’aimer. La voix qu’un enfant entend durant son enfance est la voix qu’il risque d’avoir dans sa tête toute sa vie.

Voilà, j’espère que cet article vous aura inspiré et vous aidera à comprendre ce qui vous freine à réussir dans votre vie. Alors, qu’en pensez-vous ? Partagez-moi vos impressions et vos expériences ! C’est toujours très intéressant d’avoir votre retour.

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Êtes-vous plutôt du genre à donner ou exclusivement à prendre en amour ?

Il y a bien longtemps, j’ai découvert que j’étais victime d’un comportement de dépendance affective. Heureusement, ce temps-là est bien révolu. Aujourd’hui, j’aime de manière inconditionnelle la merveilleuse femme qui partage ma vie.

Quand j’ai découvert que d’autres personnes souffraient du même syndrome que moi, ça m’a rassuré dans un premier temps. Quelle joie j’ai ressenti de ne pas être l’unique névrosé sur cette terre car la dépendance affective se joue toujours par équipe de deux. Il y a celui qui donne et celui qui prend, et l’univers les attire toujours mutuellement.

Celui qui donne tombe toujours sur quelqu’un qu’il qualifiera à terme de profiteur. D’une générosité débordante et maladive, vous donnez tout votre amour sans compter et vous courez désespérément après l’affection des autres. Au départ, vous êtes souvent attiré par quelqu’un qui souffre un peu plus que vous. Votre envie la plus profonde est bien évidemment de le sauver. C’est de cette manière que vous pouvez exister, quand les gens ont besoin de vous. Vous ne ratez jamais une occasion de vous dévouer corps et âme pour soutenir quelqu’un d’autre. En proie à l’injustice et à la colère, vous avez du mal à comprendre pourquoi votre partenaire ne répond pas à vos attentes, après tout ce que vous faites au quotidien pour lui jusqu’à vous faire plumer financièrement.

Bien souvent, vous avez manqué d’affection et de reconnaissance dans votre enfance, ce qui vous pousse à être prêt à tout – je dis bien à TOUT – pour combler votre carence en affection. Dans le but d’être aimé et d’être reconnu, vous êtes même prêt à vous oublier complètement et à devenir quelqu’un d’autre. Dépendant affectif de votre conjoint, vous l’êtes également du regard que les gens portent sur vous, de leurs jugements et ce qu’ils pensent de vous. Pour seulement quelques miettes d’attention, vous donnez tout car vous pensez que vous ne valez rien, tellement vous êtes dans l’incapacité de prendre conscience de votre propre valeur.

Si vous ne vous retrouvez pas dans ce premier portrait, allez-vous avoir le courage d’affirmer que vous correspondez au suivant ?

Celui qui prend a tendance à dévorer littéralement l’affection des autres, sans jamais la rendre ou alors que très peu, du moins quand ça l’arrange. Coupé de vos émotions car elles vous ont terriblement fait souffrir par le passé, vous avez une sérieuse revanche à prendre sur la vie en captant l’attention et la reconnaissance des autres. Peut-être avez-vous été, à un moment donné dans votre vie, celle ou celui qui a beaucoup donné sans jamais recevoir en retour ? Et par protection ou réaction, vous êtes passé de l’autre côté selon qui vous rencontrez. Du genre « beau brun ténébreux » ou « femme fatale en détresse », vous êtes un(e) boulimique en recherche d’affection qui vous a manqué durant votre enfance. Vous donnez peu, juste pour attirer dans vos filets celle ou celui qui viendra combler votre manque d’amour. Alors, faites-vous partie de cette catégorie de personne ?

Vous l’avez compris, l’un et l’autre vont si bien ensemble. Ils s’associent parfaitement vu que leurs névroses se nourrissent si bien réciproquement. Une personne équilibrée a beau passer sur votre chemin, vous ne la voyez même pas. De toute façon, ça ne marcherait pas, puisqu’elle a du flair pour repérer les dépendants affectifs. Dès qu’elle croise un névrosé de l’amour, toutes sortes de signaux lumineux clignotent de partout et lui disent de ne surtout pas tomber dans le panneau, au risque de se faire totalement dévorer.

Mais rassurez-vous, la dépendance affective n’est pas une grave maladie. C’est juste une mauvaise programmation de votre cerveau. Bonne nouvelle, il est possible de vous reprogrammer grâce à un travail d’introspection. Par manque d’affection ou de reconnaissance durant votre enfance, vous avez été conditionné à en chercher une fois adulte. Ce qui est tout à fait normal, me direz-vous ? Tout le monde cherche le bonheur et l’amour. Oui, sauf que ce manque d’affection vous pousse à adopter des comportements inadéquats et malsains qui font souffrir vous et votre entourage, tant dans vos relations sociales que professionnelles.

Quels sont les principaux signes de la dépendance affective ?

  • Vous avez du mal à prendre des décisions sans le consentement de votre partenaire.
  • Votre conjoint décide pour vous pour assumer certaines responsabilités (gestion financière et organisation familiale).
  • Vous craignez et évitez tout désaccord (peur des conflits et d’être quitté).
  • Vous mentez ou détournez la réalité pour ne pas susciter des réactions excessives chez votre conjoint.
  • Vous vous rendez spontanément responsable de ce qui ne va pas dans votre couple (vous vous excusez de tout et de rien).
  • Vous vous sentez obligé de satisfaire les demandes et les besoins de votre conjoint.
  • Vous êtes incapable de poser vos propres limites dans l’environnement familial.
  • Vous retournez sans cesse vers votre partenaire malgré les disputes, la souffrance, le rejet ou la séparation.

Vous êtes sans doute un chouette gars ou une super nana, avec de grandes qualités, mais sans une prise de conscience vous risquez de reproduire ce schéma encore bien longtemps dans votre vie. C’est pour cela que vous enchaînez toujours le même type de conjoint qui vous fait souffrir. Vous essayez de rendre heureux quelqu’un qui ne peut désespérément pas l’être. Et quand bien même elle ou il s’en va, vous vous agrippez farouchement à celle ou celui qui vous nourrissait. Un conseil, laissez bien cette personne partir. Vous n’êtes pas le thérapeute de votre conjoint. En réalité, ce n’est pas le partenaire qu’il faut changer mais bien vous et votre système de croyances. L’être humain est conçu pour donner et recevoir de l’amour de manière inconditionnelle, mais pas dans une relation de dépendance, prêt à tout pour en recevoir.

Alors, dans quel camp vous situez-vous ? Je vous vois cogiter, ce qui détermine automatiquement celui de votre conjoint ou de votre ex-partenaire. Je sais tout cela pour l’avoir vécu et pour en avoir souffert un certain temps. Battez-vous pour sortir de la dépendance affective et je vous promets que vous serez bien plus heureux avec le partenaire idéal pour le reste de votre vie. Oui, cela existe. Je vous l’assure. Tout est possible à qui veut changer. Il faut juste déprogrammer ce qui nuit à votre équilibre émotionnel. Aimer, ce n’est pas souffrir. Aimer, c’est une histoire toute simple entre deux personnes libres, en paix avec elles-mêmes, avec les mêmes désirs de vie à deux.

Voilà, j’espère que cet article vous aura inspiré et vous aidera à vous libérer des lianes de la dépendance affective. Alors, qu’en pensez-vous ? Partagez-moi vos impressions et vos expériences ! C’est toujours très intéressant d’avoir votre retour. Pour aller plus loin, je vous invite vraiment à lire « Le syndrome de Tarzan » de Pascale Piquet (Béliveau éditeur), témoignage d’une femme inspirante et spécialiste de la dépendance affective qui s’en est détaché après 11 ans d’abstinence.